Exploration des conséquences socioéconomiques des migrations de parents e grands-parents parrainés


Équipe de recherche : Yoko Yoshida, Université Dalhousie ; Madine VanderPlaat, Université Saint Mary’s ; Howard Ramos, Université Dalhousie

Partenaire institutionnel : Gerry Mills, Services d’établissement et d’intégration des immigrants

Le « Plan d’action pour accélérer le regroupement familial » de CIC en 2011 a remplacé le programme d’entrée permanente des parents et grands-parents (PGP) par un « super visa » temporaire. En janvier 2014, les demandes de parrainage permanent ont été de nouveau admissibles (en plus du super visa) mais avec une limite de seulement 5 000 demandes. Ce quota a été atteint presque immédiatement. Cette étude examinera la contribution que les parents et grands-parents font à la société canadienne en tant que proches aidants, agents économiques, et points d’ancrage pour les familles de nouveaux immigrants dans des situations où l’instabilité domestique peut mener à un retour migratoire. Les inquiétudes économiques sont particulièrement saillantes alors que les PGP doivent maintenant obtenir un visa additionnel pour travailler.

Quatre principales questions seront étudiées :

  • Quels sont les profils démographiques des immigrants PGP?
  • Comment les résultats des PGP sur le marché du travail se comparent à ceux des immigrants et nés au Canada?
  • Est-ce que la présence des PGP affecte les activités économiques de leurs parrains?
  • Est-ce que la présence des PGP affecte les migrations secondaires des parrains?

Trois sources de données principales seront utilisées dans cette étude : la Base de données longitudinales sur les immigrants (BDIM); le recensement canadien, et l’Enquête nationale auprès des ménages. Ces données seront utilisées pour développer les profils démographiques des immigrants et des parrains et pour enquêter sur le comportement du marché du travail, les revenus et gains des PGP et parrains, et l’utilisation de l’assistance sociale, et les comparer aux Canadiens nés au pays et appartenant aux mêmes groupes d’âge. L’analyse offrira un éclairage pour savoir si le fait d’empêcher les PGP de travailler représente une perte de capital humain et de recettes d’impôts ou non.